Cette décision s'inscrit dans la politique municipale visant à interdire les cirques avec animaux, anticipant la loi nationale de 2028.

Le tribunal administratif a ordonné au cirque, qui s'était installé illégalement sur le parking d'une piscine municipale avec ses dromadaires, lamas et chevaux, de quitter les lieux.

La mairie avait engagé cette procédure au nom du bien-être animal, une position défendue par Christine Juste, adjointe au maire, qui a déclaré : "La loi a évolué, les animaux ne sont plus des biens mobiliers.

La maltraitance est punie pénalement".

Cette action s'appuie sur la loi de novembre 2021 qui prévoit l'interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques itinérants d'ici 2028. La municipalité marseillaise a donc décidé de prendre les devants en refusant dès à présent d'accueillir les troupes possédant des animaux.

Cette politique, cependant, ne fait pas l'unanimité.

Les articles rapportent que la question divise le public, certains spectateurs exprimant encore le souhait de voir des animaux dans les spectacles de cirque. Le bras de fer entre la mairie et le cirque Benzini illustre ainsi une transition culturelle et législative en cours, où la vision du rapport entre l'homme et l'animal dans le divertissement est en pleine redéfinition.