Porté par l'État et la Région, ce plan est fortement influencé par la perspective des Jeux Olympiques d'hiver, mais il suscite des interrogations quant à son équité territoriale, notamment pour Marseille. Un avenant au Contrat de Plan État-Région (CPER) a été signé le 3 novembre, augmentant l'enveloppe initiale de 300 millions d'euros pour la porter à 1,8 milliard. L'État et la Région contribuent désormais à hauteur de 1,1 milliard d'euros, le reste étant financé par des collectivités et opérateurs comme la SNCF.

Le président de Région, Renaud Muselier, a souligné que cette rallonge budgétaire a été rendue possible "grâce aux JO".

Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a abondé dans ce sens, affirmant que la mobilité doit être un "héritage utile et durable pour la région". La majorité des fonds (732 millions d'euros) est destinée à la modernisation du réseau ferroviaire, avec un accent sur les services express régionaux métropolitains (Serm) et l'amélioration des lignes vers les Alpes du Sud, comme celle de Briançon. Le projet de Ligne Nouvelle Provence-Côte d'Azur (LNPCA), incluant un futur tunnel sous Marseille, fait également partie de cette dynamique, avec des études de sols en cours pour garantir la sécurité des bâtiments.

Cependant, ce plan ne fait pas l'unanimité.

Le comité des usagers marseillais a exprimé son mécontentement, estimant que la signature de ce contrat "délaisse une nouvelle fois Marseille et sa métropole", suggérant que les besoins spécifiques de la deuxième ville de France ne sont pas suffisamment pris en compte.