Le candidat du Rassemblement National, Franck Allisio, a clairement défini la sécurité comme l'axe majeur de son programme, affichant une ambition forte : faire de la police municipale de Marseille "la plus grande de France" avec un effectif porté à 2 000 agents. Pour financer ce projet estimé entre "70 à 80 millions" d'euros, il envisage de couper les subventions aux "associations amies" et de commander un audit des finances de la ville.
Identifiant le maire sortant Benoît Payan comme son principal adversaire, il cherche à incarner une rupture avec ce qu'il nomme "le laxisme et l'impunité".
De son côté, Martine Vassal (DVD), présidente de la Métropole, consolide sa position à droite et au centre. Investie par le parti Horizons, elle a également reçu le soutien de personnalités du monde de la culture, comme le chorégraphe Gérard-Michaël Bohbot.
Un sondage Ifop la place en tête au premier tour, bien que Benoît Payan soit donné gagnant dans une configuration de second tour.
La majorité de gauche, quant à elle, connaît des réalignements notables. Sébastien Barles, adjoint à la transition écologique, a officialisé son ralliement et celui de son mouvement Vaï à La France Insoumise, signalant une recomposition des alliances au sein du Printemps Marseillais. Ces positionnements précoces témoignent de l'intensité de la bataille politique à venir pour la conquête de la mairie de Marseille.











