Cependant, le souvenir reste douloureux, comme en témoigne Samira, une rescapée alors âgée de 13 ans, qui affirme : "Je ne pourrai jamais retourner vivre rue d'Aubagne".

La commémoration a également été le théâtre d'un affrontement politique.

Le maire de Marseille, Benoît Payan, a profité de l'occasion pour interpeller l'ancienne majorité municipale, déclarant : "Il est temps que ceux qui étaient en responsabilité s'excusent".

Cette déclaration a ravivé les tensions avec l'opposition de droite, qui a critiqué une récupération politique du drame.

Par ailleurs, la situation des survivants et des délogés reste une préoccupation centrale.

Le cas de Reda M., un rescapé reconnu comme victime lors du procès mais menacé d'expulsion, a mobilisé les collectifs, les parlementaires de gauche et le maire lui-même, qui ont uni leurs voix pour demander une grâce présidentielle. Cette affaire illustre les conséquences humaines durables d'une catastrophe qui continue de hanter la mémoire collective marseillaise.