Cet investissement, formalisé par un avenant au Contrat de Plan État-Région (CPER), vise à moderniser les infrastructures et à préparer la région à accueillir les Jeux Olympiques d'hiver. L'avenant, ratifié par le ministre des Transports Philippe Tabarot, le préfet de région, et les présidents de la Région, de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Département, augmente de 300 millions d'euros l'enveloppe initialement prévue. L'État et la Région contribuent désormais à hauteur de 1,1 milliard d'euros, le reste étant financé par divers opérateurs et collectivités.

La majorité des fonds, soit 732 millions d'euros, sera consacrée à la modernisation du réseau ferroviaire.

Les projets prioritaires incluent l'accélération des services express régionaux métropolitains (SERM) autour des grandes agglomérations comme Aix-Marseille, et l'amélioration des lignes vers les Alpes du Sud, jugées "très enclavées".

La ligne Marseille-Briançon, desservant un futur village olympique, bénéficiera notamment de la réfection de 56 kilomètres de voie pour réduire le temps de trajet d'une heure. Selon le président de Région, Renaud Muselier, l'obtention de cette rallonge budgétaire de l'État s'explique par "l'effet héritage des JO".

Le ministre des Transports a abondé dans ce sens, affirmant que "la mobilité doit être un héritage utile et durable pour la région".

Cependant, cette annonce n'a pas fait l'unanimité.

Un comité d'usagers marseillais a critiqué le plan, estimant que "Marseille [est] délaissée" et que les besoins spécifiques de la métropole ne sont pas suffisamment pris en compte.