Ces premiers mouvements dessinent un paysage électoral complexe et incertain à plus de quatre mois du scrutin.
Le contexte politique marseillais est en pleine effervescence, avec des enquêtes d'opinion qui agitent le débat public. Un sondage Cluster17 place le maire sortant Benoît Payan et le candidat du Rassemblement National (RN) Franck Allisio au coude-à-coude au premier tour, avec 29% des intentions de vote chacun.
Cette projection est qualifiée de "séisme" par certains observateurs et confirme l'analyse de l'historien Jean Garrigues, qui estime que "tout est réuni pour qu'on assiste à une montée du RN".
Cependant, une autre enquête, réalisée par l'Ifop, présente un scénario différent : Martine Vassal (droite et centre) arriverait en tête au premier tour, mais Benoît Payan l'emporterait au second.
Cette divergence souligne la volatilité de l'électorat et l'importance des alliances à venir. Sur le fond, Franck Allisio axe sa campagne sur la sécurité, promettant de faire de la police municipale de Marseille "la plus grande de France" avec 2 000 agents.
Il se positionne comme le principal opposant au maire sortant, déclarant : "Mon adversaire, c’est Benoît Payan".
À gauche, la majorité municipale fait face à des tensions, illustrées par le ralliement de l'adjoint à la transition écologique Sébastien Barles à La France Insoumise, ce qui pourrait fragmenter l'électorat.
À droite, Martine Vassal tente de consolider son camp en obtenant l'investiture du parti Horizons, en plus de discussions avec Renaissance.











