Cette mobilisation citoyenne intervient dans un contexte où la question du mal-logement reste particulièrement sensible à Marseille, sept ans après le drame de la rue d'Aubagne. La nouvelle direction de 13 Habitat, installée récemment, a semblé prendre la mesure du problème.

Lors d'une rencontre avec les habitants du Clos, le président Jean-Marc Perrin a admis publiquement les manquements du bailleur : "Oui, il y a des conditions de vie indignes dans notre parc locatif". Cette reconnaissance, rare de la part d'une institution de cette envergure, est une première victoire pour les locataires mobilisés. Elle ouvre la voie à des discussions sur des plans de rénovation concrets, même si les défis financiers et logistiques pour réhabiliter un parc de logements vieillissant restent immenses.