Situés dans le 16e arrondissement, ces quartiers offrent un paradoxe saisissant.

D'un côté, des habitants, comme Lorris, 25 ans, deviennent propriétaires de logements neufs avec jardin sur les hauteurs.

De l'autre, de nombreux résidents se sentent "coupés du monde ou presque".

L'un des griefs majeurs est l'absence de fibre optique, une infrastructure devenue essentielle. Les habitants rapportent une réponse récurrente des opérateurs : "On nous dit toujours que ce n'est pas rentable".

À cette fracture numérique s'ajoutent les nuisances sonores quasi permanentes dues au survol des avions, un lourd tribut à payer pour la proximité de l'aéroport.

Ces difficultés d'équipement et de qualité de vie témoignent d'un développement urbain à deux vitesses.

Cependant, la vie dans ces quartiers n'est pas dénuée d'atouts.

Des acteurs culturels, comme Catherine Verrier du Zef Gare Franche, s'efforcent de créer du lien social et de faire le "trait d'union" entre les différentes parties du quartier, de l'avenue de Saint-Antoine au Plan d'Aou. Leur travail met en lumière la résilience et la vitalité d'une communauté qui, malgré les obstacles, s'efforce de construire son identité et de valoriser son territoire.