La gauche marseillaise aborde les élections municipales de 2026 dans un contexte de reconfigurations internes et de défis judiciaires. Le ralliement d'un adjoint de Benoît Payan à La France Insoumise et la convocation en justice du chef de file écologiste illustrent les tensions au sein de la majorité sortante. Un événement politique notable est le ralliement de Sébastien Barles, adjoint au maire en charge de la transition écologique, et de son mouvement Vaï, à La France Insoumise. Cette décision soulève des questions de cohérence politique, M. Barles restant adjoint de Benoît Payan (DVG), qui sera probablement le principal concurrent de LFI à gauche. Ce mouvement pourrait préfigurer une candidature LFI indépendante au premier tour, ce qui diviserait le vote de gauche.
Par ailleurs, le camp écologiste est secoué par l'affaire Hassen Hammou.
Chef de file désigné d'EELV pour les municipales, il a été convoqué devant le tribunal correctionnel pour "corruption de mineur par un moyen électronique". Suspendu à titre conservatoire par son parti, il a annoncé sa mise en retrait "afin de protéger le collectif", tout en réaffirmant son innocence.
Cette situation fragilise la composante écologiste de l'union de la gauche et pourrait impacter les négociations en vue de la constitution d'une liste commune pour 2026.
En résuméLa gauche à Marseille est en pleine effervescence pré-électorale, marquée par le ralliement stratégique de Sébastien Barles à LFI, qui annonce une possible division, et par l'affaire judiciaire touchant le chef de file écologiste Hassen Hammou, qui fragilise l'un des piliers de la coalition au pouvoir.