Des collectifs se mobilisent pour défendre ce qu'ils appellent leur "droit au sommeil", dénonçant l'impact des vols nocturnes sur leur santé.
Le problème est particulièrement aigu dans des quartiers comme l'Estaque ou les Riaux (16e arrondissement), où les habitants subissent le passage incessant des avions. Une des causes principales de l'augmentation des vols nocturnes est le retard accumulé par les vols programmés en journée. Les statistiques de 2023 sont éloquentes : entre minuit et 00h30, le nombre de vols a été de 1017 au lieu des 171 prévus, soit une augmentation de 495 %.
Les riverains dénoncent des nuisances qui "dépassent le cadre du confort et dégradent leur santé".
Ils se sentent coupés du monde, certains habitants des hauteurs de Riaux souffrant également d'un manque d'infrastructures de base comme la fibre optique. Face à cette situation, des associations se sont formées pour faire pression sur les autorités et la direction de l'aéroport afin d'obtenir une meilleure régulation du trafic aérien, en particulier la nuit.











