Le projet, d'un coût de 19,5 millions d'euros, a été financé à 90% par des fonds privés, mais aussi à hauteur de 10% par le Département des Bouches-du-Rhône. Cette subvention publique, autorisée par la loi Falloux, a été critiquée par des observateurs qui la jugent inappropriée alors que les collèges publics manquent de moyens. Martine Vassal, présidente du Département, a défendu ce choix au nom de la "liberté" et de la "fierté de permettre d'offrir ce choix" aux familles. Le collège s'inscrit dans un projet de développement urbain et social, mettant certains de ses espaces, comme le terrain de sport sur le toit, à disposition des associations du quartier.