Cette accumulation d'alliances dessine une stratégie d'union large visant à présenter un front uni face à une gauche divisée et un Rassemblement National conquérant.

Déjà candidate déclarée depuis septembre, Martine Vassal, présidente de la Métropole et du Département, a méthodiquement rassemblé les forces politiques de son camp.

Bien qu'elle n'ait plus sa carte aux Républicains, elle a reçu le soutien du parti. Elle a également été rejointe par le parti d'Édouard Philippe, Horizons, et plus récemment, le 12 novembre, par le parti présidentiel Renaissance.

Cette consolidation fait d'elle la candidate unique d'un large bloc allant de la droite au centre, une configuration qu'elle n'avait pas réussi à obtenir en 2020.

Cette stratégie d'union est d'autant plus cruciale que le paysage politique marseillais est particulièrement fragmenté.

À sa gauche, le Printemps Marseillais du maire sortant Benoît Payan fait face à la candidature concurrente de l'insoumis Sébastien Delogu. De plus, sa propre famille politique est secouée par la candidature dissidente de ses anciens alliés, Nora Preziosi et Erwan Davoux.

En affichant un front uni, Martine Vassal espère éviter la dispersion des voix qui lui avait été fatale lors du scrutin précédent et se positionner comme la principale alternative à la majorité sortante.