Soutenus par la CGT, ils refusent d'être les "boucs émissaires" d'un système qu'ils affirment dénoncer depuis des années.
L'affaire, qui a éclaté au grand jour, concerne de graves dysfonctionnements au sein des services funéraires de la ville, incluant des accusations de détournements d'ossements humains.
Suite à une enquête administrative, la municipalité a pris des sanctions contre plusieurs agents.
Cinq d'entre eux ont décidé de contester ces mesures, estimant être injustement ciblés.
Le 12 novembre, lors de l'audience au tribunal administratif, leur syndicat, la CGT, a organisé une manifestation de soutien. Pour Mikaël Casanova, secrétaire de la CGT territoriaux, "la Ville a choisi ses boucs émissaires" pour montrer qu'elle agissait, mais les sanctions sont "disproportionnées".
Le syndicat affirme que les agents alertent sur les problèmes de gestion et le manque de moyens dans les cimetières marseillais depuis 2018. Les fossoyeurs se défendent donc d'être les seuls responsables et pointent du doigt une défaillance plus globale du système.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 3 décembre.
Ce procès met en lumière une crise profonde et durable au sein d'un service municipal particulièrement sensible.








