Cet établissement est le premier collège ouvert par la congrégation jésuite en France depuis 1917.
Il a accueilli ses 48 premiers élèves de 6e en septembre et vise un effectif de 500 élèves d'ici 2032. Le projet, d'un coût de 19,5 millions d'euros, se veut un acteur du "développement urbain, social et économique du quartier".
Il prône une "ouverture" avec des frais de scolarité modulés selon les revenus des familles, afin de favoriser une "rencontre heureuse entre élèves d’horizons différents".
Cependant, le financement a suscité la polémique. Le Département des Bouches-du-Rhône a contribué à hauteur de 10% du budget, comme le permet la loi Falloux. Cette subvention a été critiquée, notamment par l'Observatoire sur le financement des établissements scolaires privés, qui la juge inappropriée alors que les collèges publics manqueraient de moyens. La présidente du Département, Martine Vassal, a défendu ce choix au nom de la "liberté" et de la "fierté de permettre d’offrir ce choix".
L'établissement est perçu par les aménageurs d'Euroméditerranée comme un élément indispensable pour attirer de nouvelles familles dans ce territoire en pleine renaissance.








