Le quartier des Goudes, à l'extrême sud de Marseille, est confronté à une pression touristique croissante qui menace son équilibre et son identité de village de pêcheurs. Les habitants et les comités de quartier cherchent des solutions pour assurer une coexistence apaisée entre résidents et visiteurs. Même en novembre, dès que le soleil apparaît, une "déferlante de touristes" et de randonneurs s'abat sur ce petit port pittoresque aux portes des calanques, l'asphyxiant littéralement. Les terrasses des cafés se remplissent et les chemins de randonnée sont pris d'assaut, illustrant une saison touristique qui s'étire bien au-delà de l'été. Cette sur-fréquentation pose de nombreux problèmes aux résidents, qui voient leur quiétude et leur mode de vie perturbés.
Romain Garoute, président du Comité d'Intérêt de Quartier (CIQ) Les Goudes, résume le défi en une phrase : "Notre mission ?
Que riverains et visiteurs coexistent ici".
La Provence a d'ailleurs lancé un appel aux habitants pour recueillir leurs idées afin d'améliorer la situation.
Le quartier est devenu un symbole des tensions générées par le tourisme de masse à Marseille, où la beauté des sites naturels attire un public toujours plus nombreux, au risque de dénaturer les lieux et de créer des conflits d'usage. La situation des Goudes est emblématique de la nécessité de trouver un modèle de tourisme plus durable pour la ville et son parc national.
En résuméLa situation aux Goudes illustre le défi majeur du surtourisme à Marseille, où des sites naturels exceptionnels sont menacés par leur propre succès. La recherche d'un équilibre entre l'accueil des visiteurs et la préservation de la qualité de vie des résidents est devenue une priorité pour l'avenir de ce quartier emblématique.