L'affaire, jugée à huis clos le 13 novembre, a mis en lumière des faits graves.
Selon l'avocat de l'association Afepas, partie civile, Hassen Hammou aurait "clairement sollicité des rapports sexuels avec deux mineurs via le site Coco", proposant une "tarification" de 100 euros à l'une des victimes, dont le profil indiquait un âge de 14 ans. Le procureur, Pierre-Yves Pezzino, a requis 18 mois de prison avec sursis ainsi qu'une interdiction d'exercer une fonction le mettant en contact avec des mineurs.
De son côté, Hassen Hammou, qui avait été suspendu de ses fonctions par son parti après la révélation de l'affaire, a maintenu sa ligne de défense. Il se dit victime d'une tentative d'extorsion et affirme avoir été attiré dans un guet-apens, plaidant son innocence et la méconnaissance de l'âge de son interlocuteur.
Ses avocats ont demandé la relaxe totale.
Le délibéré est attendu pour le 16 décembre.
Cette affaire judiciaire fragilise considérablement la position de l'homme politique et de son parti dans la perspective des municipales de 2026, où il était pressenti pour jouer un rôle central dans les alliances à gauche.








