Cette action judiciaire vise à dénoncer l'exposition à l'amiante dans une douzaine d'établissements scolaires des Bouches-du-Rhône, majoritairement situés à Marseille. La plainte, portée par des enseignants, des personnels scolaires et des parents d'élèves, met en cause la gestion de la présence d'amiante dans des bâtiments construits avant son interdiction en 1997. L'avocate des plaignants, Maître Julie Andreu, souligne que "la grande majorité des établissements scolaires en France [...] présentent encore à ce jour de l’amiante".
Le problème est particulièrement aigu à Marseille, où la vétusté de certains bâtiments aggraverait l'exposition aux fibres cancérigènes. Le collectif à l'origine de l'action dénonce de "nombreuses défaillances", notamment une absence d'information sur la présence d'amiante, en dépit des obligations réglementaires, ainsi qu'un manque de protection adéquate lors de travaux de rénovation. Cette démarche judiciaire met en lumière un problème de santé publique majeur et la préoccupation croissante des communautés scolaires face à un risque sanitaire connu de longue date. Elle soulève la question de la responsabilité des pouvoirs publics dans l'entretien du parc immobilier scolaire et la protection de ses usagers.
L'action en justice espère contraindre les autorités à prendre des mesures concrètes et transparentes pour sécuriser les écoles et informer pleinement les personnes potentiellement exposées.











