Soutenus par le syndicat CGT, ils refusent d'être les "boucs émissaires" d'un système qu'ils affirment avoir dénoncé en vain.

L'affaire, qui porte sur des accusations de détournements d'ossements humains et de mauvaises pratiques dans les cimetières de la ville, a conduit à des sanctions contre plusieurs agents municipaux. Cinq d'entre eux ont décidé de porter l'affaire devant la justice administrative, estimant leur punition injuste. Lors d'une manifestation organisée devant le tribunal le jour de l'audience, le secrétaire de la CGT territoriaux, Mikaël Casanova, a dénoncé une manœuvre de la municipalité : "La Ville a choisi ses boucs émissaires.

Il fallait trouver cinq responsables pour dire : il y a eu faute, il y a sanction.

Mais les sanctions sont disproportionnées".

Le syndicat affirme avoir alerté sur les dysfonctionnements du service des cimetières depuis 2018, sans que des mesures correctives ne soient prises.

Cette affaire met en lumière de profondes défaillances dans la gestion d'un service public sensible et pose la question de la responsabilité hiérarchique face aux alertes lancées par les agents de terrain.

Le tribunal administratif, après avoir longuement entendu les parties, a mis sa décision en délibéré au 3 décembre.

Ce jugement est très attendu, car il pourrait redéfinir les responsabilités dans ce scandale qui a choqué l'opinion publique.