Les faits reprochés se sont déroulés sur plusieurs mois en 2024, période durant laquelle les accusés ont récolté illégalement des tonnes de palourdes, dépassant les quotas et pêchant hors des périodes autorisées. Ce dossier met en lumière l'existence d'une filière organisée de braconnage qui pille les ressources naturelles de l'étang de Berre, un écosystème fragile. Les condamnations visent non seulement à punir les auteurs, mais aussi à dissuader de telles pratiques qui créent une concurrence déloyale pour les pêcheurs professionnels respectant la réglementation et menacent la pérennité de la ressource en coquillages. La décision de justice souligne la volonté des autorités de lutter contre la criminalité environnementale et de protéger le patrimoine naturel régional.