Nommé en conseil des ministres, Jacques Witkowski succède à Georges-François Leclerc.
Cette décision intervient dans un climat de tension, quelques jours seulement après l'assassinat de Mehdi Kessaci, un meurtre qui a secoué la ville et mis en lumière la violence croissante liée au narcotrafic. Ancien préfet de la région Grand-Est, Jacques Witkowski est décrit comme un homme d'expérience, réputé pour son "pragmatisme" et son "sens du dialogue". Sa carrière, qui inclut un passé de gendarme, lui confère un profil particulièrement adapté à la mission qui lui est confiée : mener la bataille contre le narcobanditisme qui gangrène la cité phocéenne. Cette nomination s'inscrit dans une série de mesures annoncées par le gouvernement pour intensifier la lutte contre les réseaux criminels, incluant des visites ministérielles et un futur déplacement du président de la République. Le choix d'un préfet au profil sécuritaire affirmé vise à rassurer la population et à coordonner plus efficacement l'action des forces de l'ordre et de la justice sur le terrain.











