Dans une interview à La Tribune Dimanche, Benoît Payan a argumenté que la présence du Pnaco à Marseille, dès sa création en janvier 2026, est indispensable pour mener une lutte efficace.

Il a déclaré : "L'État ne doit pas avoir la main qui tremble".

Cette demande a été réitérée par Martine Vassal, présidente de la métropole, qui avait proposé en février de mettre à disposition des locaux pour accueillir cette structure, une offre qui n'avait pas été retenue, le siège du Pnaco étant prévu à Paris. Le contexte sécuritaire a remis cette question au centre des débats.

Le maire de Marseille, qui a révélé avoir reçu "402 menaces de mort depuis septembre", insiste sur l'urgence d'adapter la réponse judiciaire à la puissance des mafias locales. Il critique ce qu'il perçoit comme un "relâchement sur la question du narcotrafic" et réclame plus de moyens pour la police judiciaire et les magistrats. La visite des ministres de l'Intérieur et de la Justice a été l'occasion pour les élus locaux de plaider à nouveau pour des moyens renforcés, considérant qu'une simple centralisation à Paris serait insuffisante pour démanteler des réseaux aussi implantés que la DZ Mafia.