Présidente de la métropole Aix-Marseille et du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal a profité de l'actualité tragique pour affirmer sa vision.
Elle déclare être passée "du choc d’autorité à la guerre contre l’insécurité" et appelle à une action globale impliquant tous les partenaires.
Elle critique le bilan de Benoît Payan, le qualifiant de "mandat pour rien" où la ville aurait "décliné". Elle reproche au maire de refuser des financements métropolitains et de bloquer des projets, notamment dans les transports. Sur le plan de la sécurité, elle met en avant ses propres actions, comme la sécurisation de 90% des collèges et le renforcement du groupe de protection dans les transports métropolitains. Elle soutient la demande d'une antenne du Pnaco à Marseille et plaide pour un élargissement des pouvoirs de la police municipale ainsi qu'une action forte contre les consommateurs de drogue. En réponse à la proposition du RN d'instaurer l'état d'urgence, elle la qualifie d'"opportunisme électoral" qui punirait tout le monde. Les sondages la montrent au coude-à-coude avec ses concurrents, soulignant le caractère très disputé de la future élection.











