Cette situation illustre l'impact direct du narcobanditisme sur les services publics essentiels dans les quartiers Nord de Marseille. Les travailleurs sociaux du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône ont cessé leur activité sur le site des Flamants (14e arrondissement) début novembre, une semaine avant le meurtre de Mehdi Kessaci, en raison de l'emprise d'un point de deal à proximité. Martine Vassal, présidente du département, a confirmé que des menaces avaient été reçues, soulignant le courage des agents qui travaillent dans des conditions difficiles.
Elle a insisté sur la nécessité d'une présence policière accrue pour protéger les services sociaux : "Si on s’en va, les trafiquants prennent la place".
Les agents, qui demandent à être relocalisés dans d'autres locaux du même arrondissement pour continuer leur mission, ont mené des actions de protestation, occupant brièvement des locaux du Département à Saint-Just pour faire entendre leur voix.
Valérie Marque, secrétaire CGT, a affirmé leur détermination : "On ne retournera pas aux Flamants".
Ce départ forcé met en lumière la vulnérabilité des services publics de première ligne et le recul de l'État dans certains territoires face à la loi des trafiquants, privant ainsi les habitants les plus fragiles d'un soutien social indispensable.











