Ce jugement sanctionne des pratiques de braconnage à grande échelle qui menacent l'écosystème et l'économie locale. L'affaire, qui a éclaté après un coup de filet de la gendarmerie maritime en novembre 2024, portait sur la pêche illégale de près de 24 tonnes de coquillages. Les prévenus, dont les deux propriétaires d'une entreprise et cinq pêcheurs sans licence professionnelle, ont été reconnus coupables de diverses infractions : dépassement de quotas, pêche hors période autorisée et non-respect des tailles réglementaires. Les peines prononcées incluent de la prison avec sursis probatoire et des amendes s'élevant à plusieurs milliers d'euros. Ce trafic organisé reposait sur un système bien rodé, contournant toutes les régulations visant à préserver la ressource en palourdes de l'étang de Berre. Le jugement met un coup d'arrêt à une filière parallèle qui non seulement épuisait les stocks de coquillages, mais représentait également une concurrence déloyale pour les pêcheurs professionnels respectant les règles. Le délibéré du 18 novembre vient clore un dossier emblématique de la lutte contre le braconnage et les atteintes à l'environnement dans la région marseillaise.