La mère de la victime, Ouassila, a lancé un appel émouvant : "Il faut que ça s'arrête". L'événement a déclenché une intense activité politique : les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Laurent Nuñez et Gérald Darmanin, se sont rendus à Marseille, défendant le bilan de l'État tout en reconnaissant une menace "au moins équivalente à celle du terrorisme".

Le président Emmanuel Macron a annoncé sa propre visite pour la mi-décembre.

Le maire de Marseille, Benoît Payan, a exhorté la population à "résister et les combattre", tandis que ses adversaires pour les municipales de 2026, comme Martine Vassal, ont déclaré une "guerre contre l'insécurité". L'assassinat a ainsi profondément bouleversé la campagne électorale, imposant la sécurité comme le thème majeur et reléguant au second plan les autres enjeux locaux.