L'assassinat de Mehdi Kessaci, frère du militant anti-drogue Amine Kessaci, a provoqué une onde de choc à Marseille et dans toute la France, culminant par une marche blanche historique. Cet événement a remis la lutte contre le narcotrafic au centre du débat politique et social, suscitant une réponse forte de l'État et une mobilisation citoyenne sans précédent. Le meurtre du jeune homme de 20 ans, qui aspirait à devenir policier, a été qualifié de "crime d'intimidation" et de "point de bascule" par les autorités, car il ne s'agissait pas d'un règlement de comptes classique mais d'une attaque visant à faire taire une figure de la lutte contre les réseaux. En réponse, une foule de 6 000 à 10 000 personnes s'est rassemblée à Marseille, unissant citoyens et élus de tous bords politiques dans un hommage poignant.
La mère de la victime, Ouassila, a lancé un appel émouvant : "Il faut que ça s'arrête". L'événement a déclenché une intense activité politique : les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Laurent Nuñez et Gérald Darmanin, se sont rendus à Marseille, défendant le bilan de l'État tout en reconnaissant une menace "au moins équivalente à celle du terrorisme".
Le président Emmanuel Macron a annoncé sa propre visite pour la mi-décembre.
Le maire de Marseille, Benoît Payan, a exhorté la population à "résister et les combattre", tandis que ses adversaires pour les municipales de 2026, comme Martine Vassal, ont déclaré une "guerre contre l'insécurité". L'assassinat a ainsi profondément bouleversé la campagne électorale, imposant la sécurité comme le thème majeur et reléguant au second plan les autres enjeux locaux.
En résuméL'assassinat de Mehdi Kessaci a agi comme un catalyseur, unissant citoyens et classe politique dans un appel urgent à une action plus forte contre le narcotrafic, et a redéfini les priorités de l'agenda politique marseillais.