La Ville souhaite ainsi frapper les esprits et envoyer un signal fort, qualifiant ces sanctions d'"amendes exemplaires à valeur pédagogique".

Cette démarche s'inscrit dans un contexte où environ 6 000 meublés touristiques seraient exploités illégalement dans la cité phocéenne, en violation des règlements municipaux.

Les articles soulignent que cette pratique s'est "industrialisée", concentrant de nombreux appartements entre les mains de quelques propriétaires qui contournent la réglementation.

Un article décrit comment ce phénomène a "ruiné des villes et des vies", en retirant des logements du marché locatif traditionnel et en contribuant à la flambée des prix. La défense des propriétaires, comme l'a illustré un avocat lors de l'audience, tente de minimiser les faits, l'un d'eux affirmant que son client "voulait faire des logements pour les étudiants en médecine mais n’a pas réussi et changé de projet", une justification qui a provoqué des réactions dans la salle d'audience. Cette offensive judiciaire est un symbole de la volonté de la municipalité de reprendre le contrôle de son parc immobilier et de lutter contre les dérives d'un business jugé très lucratif.