Le site, où environ 200 000 tonnes de déchets sont enfouies chaque année, se trouve à quelques mètres seulement d'une zone où vivent près de 2 000 personnes.
La situation est devenue particulièrement tendue depuis que la préfecture a accordé une prolongation d'activité jusqu'en 2030, alors que la décharge aurait dû fermer ses portes en 2022. Cette décision est vivement critiquée par la mairie, qui dénonce la "surexploitation d'un site déjà saturé". Pour les riverains, l'incertitude et l'inquiétude dominent, comme en témoigne la déclaration d'un habitant : "On ne sait pas ce qui est enfoui".
Ils subissent au quotidien les nuisances liées à cette proximité.
Face à la polémique, l'entreprise exploitante, SUEZ, assure que de moins en moins de déchets seront enfouis sur ce site à l'avenir, mais cette promesse peine à rassurer une population qui se sent délaissée et exposée à des risques environnementaux et sanitaires potentiels.










