Cette situation alarmante illustre l'emprise croissante des réseaux sur les quartiers et leur capacité à paralyser les services publics essentiels.
Il y a une semaine, les travailleurs sociaux du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône ont quitté leurs locaux, ne pouvant plus assurer leurs missions dans un climat de peur et d'insécurité.
Un agent témoigne : "On est terrorisé".
La MDS se trouvait à proximité immédiate d'un point de deal, soumettant le personnel à une pression constante.
Face à cette situation intenable, les agents ont exercé leur droit de retrait et demandent à être relocalisés dans d'autres locaux, toujours dans le 14e arrondissement, afin de pouvoir continuer à suivre les familles dont ils ont la charge. Pour faire entendre leur voix, ils ont brièvement occupé d'autres locaux du Département.
La secrétaire CGT du Département, Valérie Marque, a été catégorique : "On ne retournera pas aux Flamants".
Cet événement met en lumière les conséquences concrètes et directes du narcotrafic sur le fonctionnement des services publics les plus fondamentaux, censés venir en aide aux populations les plus fragiles, et démontre la difficulté pour l'État d'assurer sa présence dans certains territoires.










