Les principaux candidats, dont Martine Vassal, Franck Allisio et le maire sortant Benoît Payan, adaptent leurs stratégies face à cet enjeu devenu prioritaire.
L'assassinat a servi de détonateur, imposant le thème de l'insécurité qui était jusqu'alors moins central que la propreté ou l'immigration. Martine Vassal (DVD), candidate pour la droite et le centre, a durci son discours, passant d'un appel à un « choc d’autorité » à une demande de « guerre contre l’insécurité ». Elle critique le bilan du maire Benoît Payan, qualifiant son mandat de « mandat pour rien » où la ville a « décliné ».
De son côté, Franck Allisio, candidat du Rassemblement National, a proposé d'instaurer l'état d'urgence à Marseille, une mesure jugée opportuniste par sa rivale.
Le maire sortant, Benoît Payan (DVG), tente de se positionner en garant de « l'unité » face à la crise, tout en défendant son bilan. Le drame a contraint les candidats à suspendre temporairement leurs campagnes et à se retrouver lors de la marche blanche, affichant une unité de façade. Cependant, les tensions politiques sous-jacentes demeurent, comme en témoigne la saisie par Les Républicains de leur service juridique après la création d'un faux compte de soutien à Franck Allisio. La campagne est ainsi devenue un exercice d'équilibre délicat entre la nécessité d'afficher une solidarité républicaine et la volonté de se démarquer politiquement sur un sujet aussi sensible.











