Depuis une semaine, les agents ont cessé leur activité sur ce site du 14e arrondissement, où un point de deal s'est installé à proximité, créant un climat de terreur. Les agents se disent « terrorisés » et refusent de retourner travailler dans ces conditions.

Ils réclament leur relocalisation dans des locaux sécurisés pour pouvoir poursuivre leurs missions essentielles auprès des populations vulnérables.

La situation a été dénoncée par Martine Vassal, présidente du Département, qui a souligné la nécessité d'une présence policière pour protéger les services sociaux. Elle a déclaré : « Si on s’en va, les trafiquants prennent la place ». Pour faire entendre leur voix, les agents, soutenus par la CGT, ont mené une action en occupant brièvement d'autres locaux du Département à Saint-Just.

Valérie Marque, secrétaire CGT, a affirmé avec fermeté : « On ne retournera pas aux Flamants ».

Ce retrait forcé d'un service public illustre de manière dramatique les conséquences directes du narcotrafic sur le fonctionnement de la société et la sécurité des fonctionnaires.