L'acte a été revendiqué quelques jours plus tard par un groupe se réclamant de l'ultragauche sur une plateforme collaborative en ligne.

Le sinistre a mobilisé près de 50 sapeurs-pompiers et les dégâts sont estimés à plusieurs centaines de milliers d'euros.

Aucun blessé n'est à déplorer.

Les premiers éléments de l'enquête ont rapidement orienté les investigations vers une piste criminelle, des traces d'effraction ayant été constatées sur le grillage de la concession et plusieurs foyers distincts identifiés comme points de départ du feu. Le procureur d'Aix-en-Provence a ouvert une enquête pour "destructions par moyen dangereux en bande organisée" et "association de malfaiteurs".

La revendication, publiée anonymement sur un blog se définissant comme "anti-capitaliste, anti-autoritaire et révolutionnaire", a apporté un éclairage sur les motivations présumées des auteurs. Le message se félicite qu'"un bon tiers des voitures présentes dans la concession Tesla des Pennes-Mirabeau a flambé" et détaille le mode opératoire : "Une plaquette allume-feu posée sur un des pneus avant a suffi". Les auteurs présentent leur acte comme une "vengeance" dans le cadre d'un appel lancé à l'occasion de la "Journée du souvenir Trans", qui commémore les victimes d'homicides transphobes. Le choix de la marque Tesla pourrait être une attaque indirecte contre son patron, Elon Musk, qui s'est positionné comme une personnalité "anti-woke".