Un témoignage anonyme résume leur état d'esprit : "On est terrorisé".
Les travailleurs sociaux, qui jouent un rôle essentiel auprès des populations les plus fragiles, se retrouvent en première ligne face à la violence des réseaux.
Leur présence et leurs actions sont perçues comme une gêne par les trafiquants qui cherchent à contrôler totalement le territoire. Selon un article, les travailleurs sociaux sont victimes d'intimidations de la part des narcotrafiquants qui instaurent une "dictature par la peur".
Face à cette situation intenable, les agents demandent à être relocalisés dans d'autres locaux au sein du 14e arrondissement afin de pouvoir continuer à assurer le suivi des familles et des personnes qu'ils accompagnent. Ce retrait des services publics d'un quartier prioritaire est un signal alarmant de l'emprise croissante des réseaux criminels et de l'érosion de l'autorité de l'État dans ces zones. Il pose la question cruciale de la protection des agents publics et de la continuité du service social dans les territoires les plus sensibles de la ville.










