Pour Benoît Payan, il est impératif que cette nouvelle force de frappe judiciaire ne soit pas uniquement basée à Paris mais dispose d'une antenne ou d'une présence significative à Marseille, épicentre du trafic de drogue en France.
"L’État ne doit pas avoir la main qui tremble", a-t-il déclaré, soulignant l'importance stratégique de la cité phocéenne, carrefour historique des trafics entre l'Europe et l'Afrique du Nord.
Le maire divers gauche estime que la situation exige une réponse exceptionnelle et une proximité des magistrats spécialisés avec le terrain.
"La République a pris un coup, mais elle en rendra dix", a-t-il affirmé, adoptant un ton martial pour exhorter l'État à prendre des mesures à la hauteur de la menace.
Cette proposition s'inscrit dans un ensemble de revendications visant à doter Marseille d'outils juridiques et policiers plus puissants pour démanteler les mafias qui, selon ses termes, "tuent pour de l'argent" et imposent leur loi dans les quartiers.











