Elle a également souligné que la société Orange n'avait pas contacté le "17".

Cette divergence de versions alimente le débat sur la perception de l'insécurité et son instrumentalisation. Des sources syndicales, notamment la CGT, jugent la fermeture "un peu disproportionnée" et suggèrent une possible "instrumentalisation politique" dans le contexte des élections municipales à venir, rappelant un contentieux plus ancien sur la localisation du site.

Un syndicaliste a déclaré : "Si on ferme chaque entreprise à chaque suspicion de coup de feu, plus personne ne travaille à Marseille".

Le sujet a pris une ampleur nationale, symbolisant pour certains l'économie chassée par la loi des trafiquants, tandis que d'autres y voient un emballement médiatique précipité. La direction d'Orange a justifié sa décision par précaution, face à des salariés qui disent venir "la peur au ventre".