Le procès à venir pour le meurtre barbare de Brahim en 2020 et l'assassinat récent de son jeune frère Mehdi mettent en lumière le cycle de violence qui frappe la ville et l'engagement risqué du militant Amine Kessaci. L'affaire a débuté en décembre 2020 avec la découverte de deux corps calcinés dans un véhicule en feu, dont celui de Brahim Kessaci, 22 ans. Un troisième corps découpé avait été retrouvé peu après, les autorités évoquant un niveau de barbarie « jamais atteint ».
Le procès de cinq accusés, dont le commanditaire présumé et figure du narcobanditisme Karim Harrat, est fixé à l'automne 2026. Ce drame a été le « déclencheur de l’engagement public d’Amine Kessaci », qui a depuis fondé une association d'aide aux familles de victimes. La tragédie a de nouveau frappé la famille le 13 novembre dernier avec l'assassinat en plein jour de Mehdi, le plus jeune frère.
Les enquêteurs considèrent ce crime comme un acte d'intimidation visant directement le militant, dont l'engagement a pris une dimension nationale.
Le gouvernement a qualifié ce meurtre de « point de bascule », soulignant la menace que les trafiquants font peser sur la société civile. Le parcours de cette famille endeuillée illustre de manière poignante les conséquences humaines de la guerre des gangs et les dangers encourus par ceux qui osent s'y opposer publiquement.











