Lors de son discours d'investiture, il n'a pas cherché à démentir cette image, bien au contraire.

Il a promis d'incarner un "État lisible, proche et réactif" et a surtout insisté sur la lutte contre l'insécurité. Face aux violences qui gangrènent la ville, notamment la mort récente de Mehdi Kessaci et la fermeture du site d'Orange, il a annoncé une réponse implacable, promettant la "férocité républicaine" et une lutte "farouche" à "tous ceux qui troublent la paix publique".

Ses priorités affichées sont claires : "liberté, proximité, sécurité".

Sa nomination coïncide avec la réorganisation des services de l'État, la préfecture de police étant désormais placée sous son autorité directe, ce qui devrait lui donner plus de leviers pour mettre en œuvre sa stratégie. L'expérience de Jacques Witkowski sera également mise à profit dans la préparation des Jeux Olympiques d'hiver de 2030, un autre dossier majeur pour la région. Son arrivée marque donc un tournant, avec un message clair de l'État : la reprise en main sécuritaire de Marseille est une priorité absolue.