Cette intervention municipale vise à préserver la vocation sociale du site.
Le feuilleton a débuté début 2024 avec la fermeture de l'établissement, géré par l'association Entraide, en raison de difficultés financières, entraînant l'expulsion des résidents.
Le promoteur Sifer avait alors racheté le site pour y construire 125 logements privés, un projet qui a suscité une forte opposition citoyenne menée par le collectif Coroydes. La municipalité de Benoît Payan a donc choisi d'intervenir en demandant à la Métropole de lui déléguer le droit de préemption pour acquérir le bien. L'objectif est de "porter un projet de résidence autonomie de nouvelle génération" qui sera gérée par le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS). Ce projet vise à créer un "espace de vie ouvert sur la ville" et à développer un "pôle intergénérationnel" en lien avec l'école voisine du Roy d'Espagne, qui doit être rénovée. Cette décision est décrite comme un acte politique fort en pleine "période électorale", la mairie comptant sur le soutien du Conseil Départemental, présidé par Martine Vassal, pour obtenir les agréments nécessaires.





