L'annonce de cette liaison directe entre les deux villes est, sur le papier, une nouvelle positive pour le développement économique et touristique de la région marseillaise. Elle offre une nouvelle porte d'entrée vers la côte basque avec une fréquence de trois vols par semaine.
Cependant, l'article met un bémol de taille en titrant que "les prix font froid dans le dos".
Cette observation suggère que la ligne pourrait ne pas être accessible à tous les voyageurs, notamment les touristes à budget modéré.
La structure tarifaire semble plutôt cibler une clientèle d'affaires, pour qui le gain de temps prime sur le coût du billet. Cette stratégie de niche pourrait limiter l'impact économique global de la ligne pour le tourisme de loisir à Marseille. La nouvelle illustre un dilemme fréquent dans le transport aérien régional : la difficulté de concilier la viabilité économique d'une ligne à faible densité avec une politique tarifaire attractive pour le plus grand nombre.
Pour Marseille, cela signifie une connectivité accrue, mais dont les bénéfices pourraient être restreints à un segment de voyageurs spécifique.





