Cependant, ses conséquences sont potentiellement les plus graves pour Marseille.
La ville concentre une part importante de la population régionale et fait face à des besoins immenses en matière de logement abordable et de qualité. La "chute de la production de logements sociaux" vient aggraver une situation déjà tendue, marquée par la précarité de certains habitats et des crises passées, comme le drame de la rue d'Aubagne. Un ralentissement dans la construction de logements HLM signifie moins de solutions pour les familles à revenus modestes, une pression accrue sur le parc locatif privé, et un risque d'aggravation des inégalités sociales et territoriales. L'avertissement d'un acteur comme le groupe Scet, qui accompagne les acteurs publics et les entreprises sociales pour l'habitat, confère une crédibilité et une urgence particulières à ce problème. Pour Marseille, cette crise du logement social est un défi majeur qui entrave les politiques de rénovation urbaine et de cohésion sociale.





