Dans le parc de Bonneveine, l'inquiétude des riverains grandit suite à la chute de plusieurs pins cinquantenaires au cours des derniers mois.
Face à ces préoccupations, la Ville de Marseille a justifié les abattages en expliquant que les arbres étaient devenus fragiles. Cette situation met en lumière le débat complexe sur la gestion des espaces verts en ville : comment concilier la sécurité du public, la préservation d'un patrimoine arboré vieillissant et la communication avec les habitants ? La question de la fragilité des arbres et des mesures préventives à adopter est devenue un sujet sensible. À quelques kilomètres de là, dans le cadre exceptionnel du parc national des Calanques, un conflit d'un autre ordre a pris une tournure judiciaire. Un professionnel de la location de bateaux a été écarté du parc au motif que ses embarcations utilisaient des moteurs thermiques et non électriques, conformément à la réglementation visant à limiter la pollution.
L'affaire a été portée devant le Conseil d'État, illustrant les frictions entre les acteurs économiques locaux et les impératifs de conservation d'un site naturel protégé d'une richesse exceptionnelle. Ce litige soulève la question de l'équilibre à trouver entre les activités touristiques traditionnelles et les nouvelles normes environnementales de plus en plus strictes.






