Les célébrations de fin d'année à Marseille génèrent une forte affluence en centre-ville, mais révèlent également des disparités dans la distribution des décorations, suscitant un sentiment d'inégalité et d'abandon parmi les habitants de certains quartiers. Le cœur de la ville, notamment le Vieux-Port, devient l'épicentre des festivités de Noël, attirant des milliers de personnes pour divers événements. Cette concentration massive de visiteurs entraîne des mesures logistiques importantes, incluant des interdictions de circulation et des modifications des services de transports en commun pour gérer les foules. Les prévisions de Bison Futé confirment une circulation difficile sur les routes autour de Marseille durant toute la période des vacances, témoignant de l'attractivité des animations du centre.
Cependant, cette atmosphère festive et centralisée contraste fortement avec le ressenti dans d'autres parties de la ville.
Des habitants de certains quartiers se plaignent d'une absence totale d'illuminations de Noël, l'un d'eux déplorant n'avoir "même pas une ampoule". Ce sentiment d'être "abandonnés" met en lumière une potentielle fracture territoriale dans la manière dont la magie de Noël est déployée par la municipalité et les mairies de secteur. Alors que des kilomètres de guirlandes sont installés dans les zones les plus visibles et touristiques, d'autres secteurs semblent être les grands oubliés des célébrations, posant la question de l'équité dans l'allocation des ressources et de l'attention portées à l'ensemble des Marseillais.
En résuméSi les festivités de Noël animent le centre de Marseille, elles mettent aussi en évidence des inégalités territoriales, avec des quartiers se sentant délaissés, ce qui crée une tension entre la vitrine festive de la ville et le vécu de ses habitants.