Cette mesure, qualifiée de "purement scandaleuse", soulève des questions critiques sur l'accès aux soins dans la métropole. La décision de fermer le service des urgences dentaires chaque après-midi est justifiée par un "problème d'organisation au sein du service", une explication laconique qui suggère des difficultés internes potentiellement liées à un manque de personnel ou à des tensions organisationnelles. Cette situation a des conséquences directes et graves pour les patients souffrant de douleurs aiguës, qui se retrouvent sans solution de service public spécialisé durant la moitié de la journée. Ils sont contraints de se tourner vers d'autres services d'urgence déjà surchargés ou de supporter leur douleur en attendant la réouverture le lendemain matin.

La qualification de cette décision comme "purement scandaleuse", rapportée par l'article sans en préciser l'auteur, reflète probablement la frustration et l'inquiétude des usagers et potentiellement du personnel soignant. En tant que pilier du système de santé local, le CHU de Nantes a pour mission d'assurer la continuité des soins. Une telle fermeture, même temporaire, représente une rupture de ce service essentiel et met en lumière la fragilité du système hospitalier public face aux défis organisationnels. Elle interroge sur la capacité des institutions de santé à maintenir un accès équitable et constant aux soins pour tous les citoyens de l'agglomération nantaise.