Ce choix, qualifié de "sacrifice", illustre les tensions financières pesant sur le secteur culturel régional.

Cette décision est la conséquence directe d'un "cadre budgétaire très contraint" et d'une "réduction brutale et inédite" des financements de la Région des Pays de la Loire dans le domaine de la culture, décidée "sans échanges ni concertations préalables". L'ONPL a dû faire un arbitrage difficile, choisissant de sacrifier son chœur amateur pour "préserver sa programmation de concerts classiques" professionnels. Ce choix révèle la stratégie de l'orchestre pour protéger son cœur de métier face à une baisse de ses ressources.

Cependant, il a un coût social et culturel non négligeable.

Le chœur amateur représentait pour de nombreux citoyens de Nantes et d'Angers une opportunité de pratique artistique de haut niveau, en lien direct avec une institution professionnelle prestigieuse.

Sa dissolution appauvrit l'offre culturelle participative sur le territoire et rompt un lien précieux entre l'orchestre et la communauté locale. Cette situation illustre un débat plus large sur le rôle du financement public dans la culture : doit-il se concentrer sur l'excellence professionnelle ou également soutenir la pratique amateur et l'accès à la culture pour tous ? La fin du chœur de l'ONPL est un symptôme des choix politiques et budgétaires actuels qui pourraient fragiliser l'écosystème culturel régional dans son ensemble.