La première affaire concerne la décision du conseil municipal de contraindre un promoteur immobilier à replanter l'intégralité des arbres abattus dans le cadre d'un projet. Pour ce faire, la municipalité a voté la mise en place d'une Obligation Réelle Environnementale (ORE), un outil juridique puissant qui impose des contraintes écologiques à long terme sur une propriété.
Cette démarche montre une volonté politique forte de faire respecter le patrimoine végétal et de compenser l'impact des nouvelles constructions. La seconde affaire, qui a refait surface lors d'un conseil municipal, porte sur les critiques émises à l'encontre du reboisement effectué après l'abattage controversé d'une cinquantaine de cyprès de Lambert il y a trois ans. Des voix s'élèvent pour qualifier les nouvelles plantations de "mauvaises herbes", remettant en cause la qualité et la pertinence de la stratégie de reboisement de la commune. Ces deux situations, bien que distinctes, révèlent une sensibilité accrue des citoyens et de certains élus aux questions environnementales. Elles mettent en lumière la difficulté pour les municipalités de concilier la pression foncière, les attentes des habitants en matière de cadre de vie et la nécessité de préserver la biodiversité locale.






