Le dossier, qualifié de "très épineux", concerne l'installation d'un CRA sur une parcelle appartenant à l'État, avec un objectif d'ouverture en 2027.
Ce projet porté par le gouvernement bénéficie du soutien des élus de la majorité présidentielle et du parti Les Républicains.
Cependant, il fait face à une opposition déterminée de la part de plusieurs acteurs locaux.
Des associations, dont les noms ne sont pas mentionnés, et les élus écologistes dénoncent fermement cette implantation.
La controverse a pris une dimension politique majeure, incitant la maire de Nantes, Johanna Rolland, à se positionner publiquement contre le projet. Cette prise de position la place en opposition directe avec le ministère de l'Intérieur et une partie de l'échiquier politique local. La situation met en lumière le conflit récurrent entre les politiques migratoires nationales, qui visent à augmenter les capacités de rétention pour les étrangers en situation irrégulière avant leur éventuelle expulsion, et les préoccupations locales d'ordre humanitaire et social. Le choix du site, à la frontière entre Nantes et la commune voisine de Carquefou, soulève également des questions d'aménagement du territoire et d'impact sur les communautés locales. L'absence de consensus et la polarisation des opinions promettent des débats houleux et une mobilisation continue des opposants à mesure que l'échéance de 2027 approchera.





