De l'autre, une large coalition d'associations de défense des droits humains, d'élus écologistes et de citoyens dénonce un projet jugé inhumain et contraire aux principes d'accueil.
La maire de Nantes, Johanna Rolland, s'est également positionnée contre, accentuant la fracture politique.
Les opposants soulèvent non seulement des questions éthiques sur la rétention des étrangers en situation irrégulière, mais aussi des préoccupations environnementales concernant le site choisi.
Le projet cristallise ainsi les tensions nationales sur la politique migratoire à une échelle locale, transformant un enjeu administratif en un débat de société majeur pour l'agglomération nantaise. La controverse illustre la difficulté de concilier les impératifs de sécurité et de contrôle de l'État avec les valeurs humanistes et les prérogatives des collectivités locales, laissant présager un bras de fer politique et juridique durable.





