Ces manœuvres dessinent les contours d'une bataille électorale qui s'annonce disputée.

Johanna Rolland, à la tête de la ville depuis 2014, a officiellement lancé sa campagne pour un troisième mandat lors d'un meeting le 21 novembre aux Salons Mauduit.

L'événement, qui s'est tenu devant une salle comble, a été décrit comme adoptant une approche "collective et lyrique plutôt que programmatique", visant à mobiliser ses soutiens.

En face, l'opposition a opéré un regroupement stratégique qualifié d'"union surprise".

Les partis Les Républicains (LR), Modem, Horizons et Renaissance ont décidé de s'allier, formant une coalition présentée comme leur "atout principal" pour tenter de remporter la mairie. Cette consolidation d'un large spectre allant du centre à la droite vise à créer un front uni face à la maire sortante et à maximiser les chances d'alternance après plus d'une décennie de gouvernance socialiste.

La campagne est donc lancée, avec deux blocs majeurs désormais clairement identifiés.