L'échiquier politique nantais se met en place en vue du scrutin de 2026.

D'un côté, la maire socialiste Johanna Rolland, à la tête de la ville depuis 2014, a officiellement démarré sa campagne pour un troisième mandat lors d'un meeting aux Salons Mauduit. L'événement est décrit comme ayant privilégié une approche "collective et lyrique" plutôt que la présentation d'un programme détaillé, suggérant une stratégie axée sur la mobilisation de ses réseaux et la consolidation de son image d'élue sortante. De l'autre côté, une manœuvre politique significative a eu lieu avec la constitution d'une union de l'opposition. Les partis Les Républicains (LR), MoDem, Horizons et Renaissance ont annoncé leur alliance, unissant leurs forces dans le but explicite de présenter une alternative crédible et de tenter de déloger la majorité en place. Cette coalition représente une tentative de surmonter la fragmentation qui a pu caractériser l'opposition lors des scrutins précédents. La formation de ce bloc uni et le lancement de la campagne de la maire sortante signalent le début précoce des hostilités politiques, bien avant l'échéance électorale, et promettent une bataille intense pour la mairie de la sixième ville de France.