L'annonce d'une hausse de la fiscalité locale est toujours une nouvelle sensible pour les citoyens, car elle impacte directement leur pouvoir d'achat. Dans le cas de Pornic agglo, le fait que ces augmentations soient spécifiquement liées à la protection de l'environnement reflète une tendance de fond : les collectivités sont confrontées à des coûts croissants pour la gestion des déchets, le traitement de l'eau, la préservation de la biodiversité et l'adaptation au changement climatique. La décision de revoir ces taxes à la hausse en 2026 est probablement le résultat d'une analyse budgétaire montrant que les recettes actuelles ne suffiront plus à couvrir les dépenses futures. Pour l'intercommunalité, il s'agit d'un arbitrage difficile entre la nécessité de financer des politiques environnementales indispensables, notamment dans un territoire littoral et touristique comme le Pays de Retz, et la volonté de ne pas alourdir excessivement la charge fiscale des résidents. La communication des élus sur la justification de cette hausse sera cruciale pour en assurer l'acceptabilité sociale. Ils devront démontrer concrètement comment les fonds supplémentaires seront utilisés pour améliorer la qualité de l'environnement local. Cette mesure fiscale est un exemple concret de la manière dont les enjeux écologiques se traduisent en décisions politiques et budgétaires au niveau local.