Cet acte, d'une rapidité et d'une organisation remarquables, a déclenché une vaste enquête policière pour retrouver les auteurs et les œuvres.
Le dimanche 19 octobre 2025, vers 9h30, quatre individus ont utilisé un monte-charge pour accéder à une fenêtre de la galerie d'Apollon. En seulement sept à huit minutes, ils ont découpé une vitre à la disqueuse, menacé les gardiens présents, et brisé deux vitrines pour s'emparer de huit pièces historiques, dont le diadème de l'impératrice Eugénie et le collier de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie. Les voleurs, décrits comme « chevronnés » par le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, se sont enfuis sur deux scooters.
Dans leur fuite, ils ont abandonné la couronne de l'impératrice Eugénie, qui a été retrouvée endommagée. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « vol en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle », confiée à une soixantaine d'enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) et de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC). Les enquêteurs analysent les images de vidéosurveillance et les indices laissés sur place, comme un gilet jaune. La procureure de Paris, Laure Beccuau, a évoqué deux hypothèses principales : un vol pour le compte d'un commanditaire ou pour récupérer les pierres précieuses en vue d'opérations de blanchiment, les pièces étant quasiment invendables en l'état.







